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Chers amis, chers membres de Villages Sans Frontières,

C’est une période compliquée que nous avons vécu en 2020. Cette situation sanitaire nous oblige à faire preuve de beaucoup d’adaptabilité et accroît la compassion que nous portons aux plus fragiles.

Nous avions pensé pouvoir organiser cette année encore plusieurs ateliers créatifs pour fabriquer des articles destinés à la vente. Mais, pour respecter les consignes en vigueur, nous n’avons pu en réaliser qu’un seul en septembre… Cela n’a pas empêché une partie des membres de VSF de se mobiliser, chacun chez soi pour cuire de la confiture, tricoter des chaussons, créer des décorations de Noël, coudre des sachets cadeaux, réaliser un catalogue… Malgré tout, les rencontres conviviales ont manqué.

Les années précédentes, des marchés de Noël locaux ou stands lors d’un stage de yoga nous ont permis de vendre et de nous faire connaître auprès de nombreux clients. Cette année, il a fallu imaginer une autre façon de faire… Un petit catalogue a été distribué dans nos cercles d’amis ainsi qu’une version numérique publiée sur notre site, ce qui a permis de faire découvrir l’éventail de nos productions.

Nous avons misé sur toute l’énergie de nos meilleur.e.s vendeurs et vendeuses, qui ont fait des prouesses. Le bouche-à-oreille a également bien fonctionné. Le magasin associatif « L’Épicerie sans fin » de Sauveterre-de-Béarn nous a aussi aidé en nous mettant à disposition un espace dans leur local (et en faisant la promotion!).

Un grand merci à tous ceux qui ont participé d’une façon ou d’une autre à la réussite de ce pari (qui n’était pas gagné d’avance). Merci aux « petites mains », aux confituriers, aux décorateurs, aux vendeurs mais également à tous nos acheteurs solidaires !

Car nous pouvons vous annoncer que les ventes ont dépassé nos espérances. Sans compter des dons inattendus qui sont venus s’ajouter à cela. Tous ces petits « ruisseaux » sont devenus une grande rivière !

Nous allons bientôt  envoyer la sommes récoltée à nos partenaires et amis indiens qui vivent des moments bien plus difficiles qu’en France, comme nous vous l’avions mentionné dans notre dernier courrier.

Nos actions de soutien (parrainage d’enfants scolarisés, coopératives féminines, protection des abeilles et aide aux paysans pauvres) sont concentrées près de la ville de Wardha (dans l’État du Maharashtra, au centre de l’Inde). Toute cette région est gravement touchée par la Covid 19.

Une des conséquences est que l’école Naï Talim n’a toujours pas pu reprendre normalement. Mais de nombreuses solutions de secours ont été mises en place pour éviter un trop grand retard dans les apprentissages. Les enseignants, aussi bien que les élèves, ont fait preuve d’imagination et ont continué de façon adaptée (et distanciée) à ce que le cursus scolaire soit le plus proche possible du programme prévu. 

Distance et masques entre élèves et professeurs
Les professeurs cousent des masques pour les élèves

Les enseignants se sont également mobilisés pour fabriquer plus de 500 masques pour les étudiants. 

En plus des matières enseignées habituellement, un projet de sensibilisation à la protection des arbres a été organisé et une exposition animée par les élèves s’est tenue sur la voie publique, permettant à tous de s’informer à ce sujet.

Les écoliers exposent leur travail sur la protection des arbres

En 2019, la société Ecodis de Bretagne a généreusement subventionné l’achat d’une presse à jus de canne à sucre. Ce matériel est utilisé à Wardha, dans le Centre Magan Sangrahalaya. Nous avons eu récemment l’agréable surprise d’apprendre que notre association serait à nouveau cette année bénéficiaire d’un don de la part de cette société spécialisée dans la diffusion d’écoproduits et du commerce solidaire. Nos partenaires en Inde sont ravis et impatients de transformer ce don en un matériel utile à de nombreuses personnes dans le besoin.

Nous espérons pouvoir continuer encore longtemps à servir de passerelle entre les bonnes volontés d’ici et les besoins de là-bas…

« Ne vivons pas dans le passé car cela peut générer de la tristesse, ne vivons pas dans le futur car cela peut provoquer de l’inquiétude. Vivons dans le PRÉSENT pour essayer de trouver la paix. »

L’équipe de Villages Sans Frontières

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